Opel n’est pas la seule à repenser son positionnement, mais DS Automobiles prend une décision radicale : le DS 4 laisse place à la DS N°4, marquant l’adoption d’une nouvelle nomenclature initiée par la grande berline DS N°8. Cette évolution s’accompagne d’un restyling complet, tant sur le plan esthétique que technique, avec pour trait d’union la version 100 % électrique. Après une présentation à Paris, la DS N°4 fera son apparition dans les concessions dès la rentrée, offrant un condensé de luxe et d’innovation.
Une identité revisitée
La DS N°4 conserve les dimensions du précédent modèle pour ne pas bouleverser son équilibre : 4,40 m de long, 1,87 m de large et 1,47 m de haut. Cependant, le nouveau badge « N°4 » remplace le sobriquet DS 4, et le design adopte un visage plus affirmé :
- Calandre entièrement redessinée, peinte en noir brillant, accueillant le logo DS rétroéclairé.
- Signature lumineuse DS Matrix LED Vision, apportant un effet tridimensionnel aux phares.
- Jantes de série en 19 pouces, 20 pouces optionnelles sur les versions les plus puissantes.
- Optiques arrière 3D repensées pour une lecture instantanée de la marque dans la pénombre.
Habitacle high-tech et raffiné
L’évolution ne se limite pas à l’extérieur : l’habitacle de la DS N°4 passe au niveau supérieur en matière de technologie et de confort.
- Tableau de bord numérique de 10,25 pouces, assorti en option d’un Head-Up Display de 21 pouces projetant la navigation et la vitesse sur le pare-brise.
- Écran tactile central de 10 pouces, disposé entre les fines sorties d’air « DS Air », alliant esthétique et aération optimisée.
- Sellerie mixant tissus doux et garnitures élégantes en aluminium, renforçant l’impression de qualité perçue.
- Système audio Focal Electra à 14 haut-parleurs et 690 W, pour un rendu musical digne des meilleurs home-cinéma.
- Volumes de coffre selon la motorisation : 430 L (mild hybrid), 390 L (PHEV), 360 L (full electric).
- Espace arrière dont la garde au toit et l’assise sont perfectibles, avec un tunnel central un peu proéminent.
Motorisations pour tous les usages
DS étoffe sa gamme en combinant tradition et innovation. Trois motorisations cohabitent :
- Mild hybrid 145 ch : 1,2 L trois cylindres turbocompressé couplé à un alterno-démarreur, boîte auto 6 vitesses. Cycle classique, idéale pour limiter la consommation en conduite urbaine.
- Plug-in hybrid 225 ch : 1,6 L turbo + moteur électrique + boîte DCT à 7 rapports. Couple de 360 Nm, 0-100 km/h en 7,1 s (-0,3 s). Batterie de 14,6 kWh offrant 81 km d’autonomie électrique (WLTP), chargeur 3,7 kW de série (7,4 kW en option).
- Full electric E-Tense 213 ch : moteur avant délivrant 343 Nm. Batterie de 58,3 kWh net avec pompe à chaleur, pour 450 km d’autonomie WLTP. Recharges jusqu’à 11 kW en AC et 120 kW en DC (20→80 % en 30 min, 100 km en 11 min). Hauteur de caisse abaissée de 10 mm et trois niveaux de récupération d’énergie via palettes au volant.
Une motorisation Diesel 1.5 BlueHDi 130 ch complétera ultérieurement la gamme.
Tarifs indicatifs et dates clés
DS n’a pas encore communiqué le tarif définitif, mais on peut estimer :
- Prix de base autour de 40 000 € pour les versions mild hybrid et PHEV.
- Version E-Tense électrique à partir de 45 000–47 000 €.
- Arrivée en concessions prévue après l’été, avec premières livraisons à l’automne.
Conseils de conduite et entretien en Occitanie
Sur les routes vallonnées du Lauragais ou les courbes sinueuses des gorges du Tarn, la DS N°4 révèle ses atouts :
- Privilégiez le mode électrique en zones urbaines pour exploiter la douceur et la régénération de la E-Tense.
- Optez pour la recharge à 80 % maximum en usage quotidien afin de préserver la longévité de la batterie.
- Sous le soleil d’Occitanie, la pompe à chaleur optimise le confort thermique sans drainer l’autonomie.
- En mode Sport, la réponse instantanée du couple électrique transforme chaque virage en moment d’adrénaline, tout en maintenant une stabilité remarquable grâce aux réglages de suspension.
- Planifiez un contrôle des freins et des pneumatiques après les trajets en montagne : l’effort des descentes sollicite fortement les plaquettes et taux de gonflage.