Le dernier décret infrastructures adopté par le gouvernement italien introduit une mesure d’envergure pour tous les usagers de la route : la création d’une carte officielle des radars sur l’ensemble du territoire national. Objectif affiché, renforcer la sécurité routière tout en améliorant la transparence envers les conducteurs. Dès l’entrée en vigueur de ce texte, chacun pourra consulter en ligne la localisation exacte des dispositifs de contrôle de vitesse, qu’ils soient fixes ou mobiles, et ainsi éviter les amendes surprises.
Un cadrage législatif inédit
Jusqu’à présent, la répartition des radars relevait souvent de décisions locales, entraînant une certaine opacité : zones « no radar », emplacements non communiqués, mises en service parfois sans signalisation claire. Avec ce décret, l’État impose un recensement exhaustif :
Le ministère des Infrastructures et des Transports coordonnera la centralisation des données et la diffusion d’une plateforme numérique accessible à tous via une page dédiée sur le site de l’ANAS.
Quels radars seront concernés ?
Le décret ne se limite pas aux radars automatiques traditionnels. Il englobe également :
L’objectif est d’offrir une visibilité maximale sur tous les systèmes de contrôle de vitesse, quel que soit l’opérateur (police nationale, carabiniers ou gestionnaires d’autoroutes privés).
Avantages pour les conducteurs
Cette carte des radars s’accompagne de bénéfices concrets :
En pratique, chaque usager pourra activer l’affichage des radars sur son GPS ou sur son smartphone avant de prendre la route. Les applications de navigation intégreront cette carte officielle dès la fin de l’année.
Impacts logistiques et calendrier de mise en œuvre
La mise en place du recensement nécessite une coordination entre les différentes administrations :
Ensuite, les éditeurs de systèmes de navigation auront un mois pour intégrer la base de données dans leurs cartes. À partir du 15 novembre, tout conducteur pourra consulter gratuitement la carte des radars en continu, avec un historique des modifications et un flux en temps réel pour les radars mobiles.
Obligations et sanctions pour non-conformité
Le décret ne se limite pas à la création de la carte : il prévoit aussi des sanctions pour les gestionnaires ne respectant pas le planning :
Les forces de l’ordre seront quant à elles chargées de veiller au respect de ces obligations et d’informer la population de l’évolution de la carte.
Conseils pratiques pour les automobilistes
Pour profiter pleinement de cette nouvelle transparence :
En Occitanie, comme partout en Italie, cette mesure vise à transformer la relation entre l’État et les conducteurs : place à la confiance et à la prévention plutôt qu’aux sanctions inattendues.