Programme TV et horaires à ne pas manquer
Le Grand Prix du Mexique 2025 se déroulera du vendredi 24 au dimanche 26 octobre sur le mythique Autódromo Hermanos Rodríguez. Pour le public européen, la grille de diffusion a été adaptée afin de garantir un suivi optimal des séances :
- Vendredi 24 octobre
- Essais Libres 1 : 20h30 (heure française)
- Essais Libres 2 : 00h00 (samedi matin)
- Samedi 25 octobre
- Essais Libres 3 : 19h30
- Qualifications : 23h00 – 00h00
- Dimanche 26 octobre
- Course (71 tours) : 21h00
Toutes les sessions seront retransmises en direct sur Sky Sport F1. En France, TV8 proposera les qualifications et la course en différé, pour les téléspectateurs occasionnels souhaitant suivre l’événement sans contrainte d’horaire.
L’altitude : un défi technique majeur
Installé à 2 240 mètres d’altitude, l’Autódromo Hermanos Rodríguez impose aux équipes un challenge unique. L’air raréfié affecte :
- La déportance aérodynamique : moins d’air sur les ailes et le diffuseur réduit la force d’appui, ce qui complique la tenue de route en virage.
- Le refroidissement : radiateurs et échangeurs thermiques travaillent moins efficacement, car l’air ambiant moins dense absorbe moins bien la chaleur.
- Le rendement moteur : en profitant de la suralimentation, les V6 hybrides compensent en partie la perte de pression atmosphérique, mais cela nécessite des réglages sur-mesure.
Pour pallier ces effets, les ingénieurs ajustent la configuration aérodynamique à un niveau moyen de charge, tout en agrandissant les ouvertures de refroidissement. Le compromis doit rester fin pour ne pas sacrifier les longues lignes droites où la puissance est reine.
Stratégie pneumatique : Pirelli C2, C4 et C5
Pirelli a sélectionné trois gommes pour ce rendez-vous : la C2 (dure), la C4 (médium) et la C5 (tendre). Chaque choix influe sur la stratégie :
- C2 (dure) : résistance élevée à la dégradation, idéale pour minimiser les arrêts aux stands, mais moins de grip initial.
- C4 (médium) : équilibre entre adhérence et durabilité, souvent privilégiée en relais moyen.
- C5 (tendre) : adhérence maximale au départ ou lors des phases de relance, rapide à chauffer mais sujet au graining sur l’asphalte abrasif.
Les équipes doivent doser le nombre de relais et la répartition des gommes en fonction de leur plan de qualification et de la météo. Un mauvais calcul peut coûter jusqu’à dix secondes par arrêt non planifié.
Les prétendants au titre
Leader du classement pilotes avec 40 points d’avance, Oscar Piastri abordera le GP du Mexique avec la pression d’un favori. Max Verstappen, son plus proche rival à 40 unités, cherchera un exploit dans les longues lignes droites du tracé azteque. Lando Norris complète le trio de tête à seulement 14 points de Verstappen, prêt à jouer les trouble-fête.
- McLaren : solide en performance pure, mais doit gérer l’usure des freins et la lourdeur du carburant en altitude.
- Red Bull : motorisation puissante, configuration souvent optimisée pour les circuits rapides.
- Ferrari : régularité en question, à surveiller pour une éventuelle résurgence.
F1 en Europe : focus sur les diffusions
Le choix des horaires reflète la volonté des diffuseurs de toucher un large public :
- Sky Sport F1 : couverture intégrale en direct, avec analyses techniques et choix de caméras embarquées.
- TV8 : diffusion différée des qualifications et de la course, pour une audience plus large sans bouleverser l’emploi du temps du grand public.
Les passionnés pourront également suivre les temps intermédiaires, les chronos officiels et les stratégies de chaque écurie via les plateformes en ligne des chaînes.
Talents émergents en pistes libres
Le GP du Mexique est l’opportunité pour de jeunes pilotes de briller en FP1. Cette année, plusieurs espoirs seront au volant :
- Arvid Lindblad (Red Bull) : habitué du simulateur, il devra prouver son aisance en conditions réelles.
- Paul Aron (Alpine) et Frederik Vesti (Mercedes) : deux candidats à la promotion en 2026.
- Pato O’Ward (McLaren) : déjà rare invité en piste libre, à suivre pour son adaptabilité.
Leurs performances durant ces séances peuvent influencer les choix de recrutement pour la saison prochaine et fournir un éclairage précieux sur les futurs visages de la grille.
