Le diesel résiste et se réinvente pour 2026
Si l’étau réglementaire se resserre autour du moteur diesel, il n’est pas encore enterré. Pour 2026, treize modèles (nouveaux ou restylés) restent fidèles au gazole. Plus de la moitié proviennent de marques allemandes – Audi, BMW, Mercedes – qui peinent à abandonner ce carburant traditionnellement plébiscité par leurs clients. Tour d’horizon des nouveautés diesel qui arrivent sur nos routes.
Alfa Romeo Tonale : le diesel discret mais efficace
L’Alfa Romeo Tonale, fraîchement restylée dans son look et ses équipements, conserve son 1.6 Multijet 130 ch non hybridé. Avec une consommation mixte de 5,3 l/100 km, cette motorisation s’appuie sur une traction avant et une boîte double embrayage à 6 rapports. Comptez 39 850 € pour le modèle d’accès diesel, disponible fin 2025-début 2026.
L’offensive diesel d’Audi
- Audi A6 & A6 Avant
- Motorisation 2.0 TDI mild hybrid 204 ch – 4,8 l/100 km (5,0 l/100 km pour l’Avant).
- Boîte S tronic 7 rapports, traction avant ou quattro.
- Tarif de base : 66 450 € pour la berline.
- Audi Q3 & Q3 Sportback
- 2.0 TDI 150 ch, traction avant, boîte S tronic 7.
- Consommation WLTP : 5,3 l/100 km.
- Prix de départ : 43 800 €.
- Audi Q7 (3e génération)
- Basé sur la plateforme PPC de l’A6/A5, moteur 2.0 TDI mild hybrid (~250 ch) ou 3.0 V6 turbodiesel (>300 ch).
- Traction quattro obligatoire.
- Audi Q9 (nouveau maxi-SUV)
- Positionné au-dessus du Q7, il devrait exploiter des diesels 3.0 V6 mild hybrid >350 ch.
- Concurrence directe avec BMW X7 et Mercedes GLS.
BMW : une gamme diesel toujours étoffée
- BMW X1 (restylage 2026)
- 2.0 turbodiesel 150 ch, mild hybrid 163 et 211 ch, conformité Euro 6e.
- BMW X5 (5e génération)
- Diesels mild hybrid 4 et 6 cylindres, 200 à 300 ch, tous en xDrive.
- BMW X7 (restylage 2026)
- 3.0 V6 turbodiesel mild hybrid de plus de 350 ch.
Kia Sportage : le diesel survit dans le SUV compact
Le Kia Sportage restylé conserve le 1.6 CRDi mild hybrid 48 V de 136 ch, disponible en boîte mécanique à 6 rapports ou en DCT 7 rapports. Avec une consommation WLTP de 5,1 l/100 km et un tarif de base à 36 000 €, il reste l’un des rares SUV généralistes à proposer un diesel performant et accessible.
Mercedes : le diesel, un héritage difficile à lâcher
- Mercedes Classe C (restylage 2026)
- 2.0 l turbodiesel 4 cylindres, mild hybrid 163–265 ch ou PHEV 313 ch.
- Mercedes Classe S (restylage 2026)
- 3.0 V6 turbodiesel mild hybrid de 313 à 367 ch.
Peugeot 308 : la compacte conserve son BlueHDi
La 308 restylée adopte toujours le 1.5 BlueHDi de 131 ch, associé à une boîte auto 8 rapports. Ses 5,1 l/100 km en cycle mixte et son prix autour de 33 620 € font de ce modèle un choix solide pour qui cherche un diesel sobre et aux finitions modernes.
Toyota Land Cruiser 2026 : diesel mild hybrid à la carte
Unique diesel de la gamme Toyota, le Land Cruiser troque son 2.8 turbodiesel non hybridé contre une version mild hybrid 48 V toujours à 205 ch. Transmettant sa puissance aux quatre roues via une boîte auto 8 rapports, il revendique 10,6 l/100 km et un tarif proche des 84 000 €.
Performances et consommations : un duo toujours compétitif
Sur ces treize modèles, les consommations WLTP oscillent entre 4,8 et 10,6 l/100 km selon le segment. Les technologies mild hybrid 48 V se généralisent pour abaisser les émissions et améliorer la réactivité. Côté puissance, on va de 130 ch (Tonale) à plus de 350 ch (maxi-SUV allemands), prouvant que le diesel peut encore séduire en offrant un couple généreux dès les bas régimes.
Le diesel en 2026 : un atout pour les longues distances
Malgré la montée en puissance des hybrides essence et électriques, le moteur diesel conserve un avantage pour les grands voyageurs et les usages intensifs. Avant de tirer un trait définitif, ces treize nouveautés démontrent que la technologie gazole reste capable d’évoluer et de répondre aux attentes en termes d’efficience et de polyvalence.