Le premier tour du Championnat du Monde d’Endurance FIA 2025 s’est transformé en un véritable triomphe pour Ferrari sur le circuit de Lusail, au Qatar. Dans une démonstration éclatante de stratégie et de performance, le Cavallino Rampante a signé une triple victoire historique, marquant un début de saison de rêve qui restera gravé dans les annales du sport automobile.

Une performance mémorable

La domination de Ferrari sur ce circuit a été indiscutable à chaque phase de la course. La voiture n°50, pilotée par Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen, a franchi la ligne d’arrivée en premier, suivie de près par la voiture n°83 du team AF Corse, avec Yifei Ye, Robert Kubica et Phil Hanson. Le podium a été complété par l’autre Hypercar officielle, la n°51, menée par Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi. Cette performance remarquable souligne le leadership de Ferrari dans la classe reine de l’endurance.

La présaison avait donné des signes positifs, mais cette performance infaillible au Qatar dépasse toutes les attentes. Avec une pole position signée par Giovinazzi et le tour le plus rapide inscrit par Pier Guidi, l’équipe Ferrari a démontré une préparation exemplaire et une maîtrise technique de son véhicule dans des conditions exigeantes.

Déceptions et revanches chez les concurrents

Alors que Ferrari célébrait, la journée s’est révélée frustrante pour d’autres équipes de renom. La Cadillac, traditionnellement concurrente, a vu ses ambitions réduites par un incident entre Jenson Button et Alex Lynn, coûtant aux V-Series.R toute chance de titre. Malgré un retour compétitif, ils terminent respectivement à la huitième et seizième position.

De son côté, Toyota, premier prétendant au trône, a dû se contenter de la cinquième place avec la GR010 Hybrid n°8, ressentant une amère réalité face à l’ingéniosité et à l’exécution sans faille de Ferrari. Le dernier coup dur est venu d’une stratégie astucieuse de BMW qui a su profiter des opportunités, surpassant Toyota en évitant le changement de pneu au dernier arrêt.

Porsche et Aston Martin sur le fil du rasoir

La course a été particulièrement impitoyable pour Porsche, handicapée par le Balance of Performance, et pour Aston Martin, rongée par des problèmes techniques récurrents. Pour Porsche, une crevaison en début de course a faussé les chances de rester compétitives, laissant la 963 officielle n°5 à la dixième place, tandis que leurs concurrentes, comme Proton Competition, ont dû batailler pour la quinzième place.

Pour Aston Martin, seule la voiture n°009 a pu atteindre l’arrivée, la n°007 ayant dû abandonner en raison de soucis mécaniques dans les dernières étapes. Ces contretemps soulignent les défis constants auxquels font face les équipes en endurance, où chaque tour est un test pour la mécanique et la stratégie.

Reflets sur la catégorie LMGT3

La catégorie LMGT3 a également fourni son lot de spectacles avec une bataille acharnée jusqu’au dernier tour. La Corvette n°33 de TF Sport, pilotée par Juncadella, a héroïquement défendu sa position contre la McLaren n°59 de United Autosports, bien que cette dernière ait perdu du terrain suite à une pénalité infligée à une voiture sœur.

En conclusion, ce premier chapitre du championnat d’endurance à Lusail a non seulement amorcé de nombreuses intrigues pour la saison à venir mais a aussi solidement placé Ferrari en tête d’affiche, prouvant une fois de plus l’excellence que ce nom incarne dans le monde du sport automobile.