Un automobiliste italien a frôlé la catastrophe… et l’amende ! Flashé à 255 km/h sur l’autoroute A26 près de Sillavengo (Piémont), il a vu sa sanction annulée en pointe de droit. Comment un simple défaut d’homologation de radar a-t-il fait basculer cette affaire ? Direction l’Italie pour décrypter cet épisode aussi surprenant que révélateur.
Les faits : excès massif sur A26
En mai 2024, un conducteur circule sur l’autoroute A26, limitée à 130 km/h. À bord de son bolide, la vitesse atteint un impressionnant 255 km/h, soit 125 km/h au-dessus de la vitesse autorisée. La police stradale l’intercepte et lui inflige :
L’affaire semblait classée… jusqu’à ce que la défense du conducteur identifie une faille technique décisive.
TruCam : l’appareil au cœur de la polémique
Le radar utilisé pour mesurer la vitesse s’appelle TruCam, un dispositif de détection laser portable prisé pour sa rapidité et sa facilité d’usage. Mais en droit italien, toute sanction dépend de la conformité du matériel :
Grâce à l’avocat du conducteur, Maitre GP, la préfecture de Novara a reconnu que le TruCam utilisé ne disposait que d’une autorisation provisoire et non d’une homologation définitive. Résultat : l’intégralité des amendes et la suspension de permis ont été annulées.
Processus d’homologation : un enjeu technique et juridique
L’homologation d’un radar en Italie (comme en France) suit plusieurs étapes complexes :
Sans ces garanties, toute contestation peut se retourner contre l’administration, au détriment de la sécurité routière et de la crédibilité des forces de l’ordre.
À 255 km/h, des risques dramatiques
Au-delà de la dimension juridique, il ne faut pas perdre de vue l’immense danger d’une telle vitesse :
Ces chiffres rappellent pourquoi les limitations de vitesse existent : préserver la vie des usagers et réduire l’impact en cas d’accident.
Renforcer la fiabilité des contrôles radar
Face à cette faille procédurale, plusieurs pistes peuvent être explorées pour éviter de futures impasses :
En Occitanie comme ailleurs, l’objectif reste le même : garantir un système de contrôle performant et indiscutable, pour que des conduites à très hauts risques ne restent pas impunies en raison de défauts techniques.
Le message à retenir pour les conducteurs
Si ce conducteur italien a échappé à la sanction financière et administrative, son comportement demeure irresponsable : rouler à 255 km/h n’est pas une prouesse, mais une prise de risque extrême. Le web a beau saluer l’astuce juridique, le véritable enjeu reste la sécurité de tous sur la route. Avant de pousser la pédale de droite, mieux vaut s’assurer que l’on rentre dans les clous… et que les radars sont correctement homologués !